Admin-D.raw
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Feuille de personnage Mangas (connaissances): (80/100) Dessin (Experience): (60/100) Graphisme (Experience): (70/100) | Sujet: Les flammes qui brulent la Russie et les eaux qui inondent le pakistan Jeu 12 Aoû - 14:43 | |
| Voici une news prise de http://www.lejdd.fr/ sur le feu en Russie: - Spoiler:
" La situation critique de la Russie n’en finit plus. Le pays, toujours en proie aux incendies qui ravage sa partie occidentale, voit maintenant d’autres menaces s’avancer. Un temps seulement envisagées, les craintes quant aux zones touchées par la radioactivité de Tchernobyl sont maintenant avérées. En effet, c’est environ 4.000 hectares de la zone irradiée qui sont partis en fumée. Quelles en sont les conséquences? Pour l’instant les avis divergent: "un incendie peut remettre en suspension dans l’air les particules radioactives contenues dans la terre et les arbres", a indiqué sur France-Info Roland Desbordes, président de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité). De son côté, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) a tempéré ces propos en indiquant dans Le Figaro que "les niveaux de concentration en particules de césium sont tellement bas qu’ils ne peuvent absolument pas engendrer une inquiétude sanitaire". L'Institut a également tenu à rassurer que l'incendie de ces zones contaminées "n'est pas de nature à provoquer une inquiétude d'ordre sanitaire" sur le territoire français.
Dès lors, si le risque radioactif fait aujourd’hui débat, tous les yeux se tournent maintenant vers les trois centrales qui pourraient subir l’arrivée des flammes. La région de Sarov, près Nijni-Novgorod, à l'est de Moscou, accueille depuis l'ère soviétique un important centre de recherche nucléaire où sont fabriquées des armes atomiques. La deuxième, Snejinsk, se trouve dans l'Oural, à 1.500 km à l'est de Moscou. Sergueï Choïgou, le ministre russe des Situations d'urgence, a demandé à ses services de travailler en continu pour éteindre un incendie sur six hectares, à proximité de ce dernier. Plus inquiétant, à Maïak, un centre de retraitement et de stockage de déchets nucléaires, l'état d'urgence a été décrété. Egalement situé dans l'Oural, près de Tcheliabinsk, ce complexe, déjà théâtre d’une catastrophe nucléaire en 1957, abriterait près de 40 % du plutonium russe.
Moscou contraint d’accepter l’aide extérieure
A Moscou, les autorités se veulent volontairement rassurantes, quelques gouttes de pluie sont tombées sur la ville, dégageant un peu le voile qui enveloppe la capitale russe depuis une semaine. Si les conditions météo ne sont toutefois pas rassurantes -la canicule devrait continuer-, le ministère des Situation d’urgence a annoncé mercredi avoir réduit de moitié la surface des incendies de forêts qui ravagent la Russie depuis près de deux semaines. "Au cours des dernières 24 heures, le nombre des nouveaux départs de feu a été inférieur au nombre de ceux qui ont été éteints", a indiqué le ministère à l'agence russe Itar-Tass. Quelques 165.000 employés du ministère continuent de combattre les incendies, avec l'aide de 550 spécialistes étrangers équipés de six avions et sept hélicoptères.
L’aide internationale commence maintenant à arriver, au grand dam du Kremlin qui reste partagé sur la question. Péché d’orgueil ou pas, quatre millions d’euros en provenance de Pékin ont été reçus, complétant les 360.000 euros octroyés par la Suisse. La France a également apporté sa pierre à l’édifice, en fournissant un bombardier d’eau DASH 8, ainsi que trois experts de lutte contre les incendies. Nicolas Sarkozy avait aussi suggéré samedi l’envoi de 120 hommes ainsi que du matériel adéquat. Au total, c’est une petite dizaine de pays qui ont dépêché des renforts en terre russe. Moscou a nuancé sa position en refusant l’aide extérieure, puis l’acceptant devant les difficultés auxquelles elle fait face. D’après les premiers calculs du Kremlin, les coûts des incendies sont estimés à 11 milliards d’euros, soit 1% du PIB total de la Russie. "
Et maintenant sur les eaux au Pakistan... (prise de http://french.cri.cn/) : - Spoiler:
" Les opérations humanitaires pour venir en aide aux populations touchées par les inondations qui frappent le Pakistan du nord au sud depuis deux semaines vont nécessiter 459,7 millions de dollars au cours des prochaines semaines, a indiqué mercredi l'ONU, lors d'un appel de fonds lancé simultanément du Pakistan, du siège de l'ONU à New York et de ses bureaux européens à Genève. « Les inondations ont fait plus de 1.200 morts et affectées près de 10% de la population, soit environ 14 millions de personnes, dont 6 millions qui ont besoin d'une aide d'urgence », a indiqué le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence, John Holmes.
« Le bilan des morts a été jusqu'ici relativement faible par rapport à d'autres catastrophes naturelles majeures, mais le nombre de personnes touchées est extrêmement élevé. Si nous n'agissons pas assez vite, beaucoup plus de personnes pourraient mourir de maladies et de pénuries alimentaires », a-t-il ajouté, après avoir cité l'exemple de l'augmentation alarmante des maladies hydriques, en tête desquelles figurent les maladies diarrhéiques.
Sur le terrain, la situation reste incertaine, les urgences évoluant au fil des heures, en fonction des précipitations qui continuent de s'abattre sur le pays, provoquant l'évacuation ou le départ de centaines de milliers de personnes supplémentaires. A l'heure actuelle, les opérations de l'ONU sont déployées dans sept provinces du pays : Balouchistan, Pendjab, Zones tribales sous administration fédérale, Gilgit Baltistan, KPK, Cachemire sous administration pakistanaise et Sindh.
Pour l'ONU et ses agences sur le terrain, le logement est la priorité la plus urgente. Il faut 105 millions de dollars pour fournir immédiatement des tentes, des bâches en plastique et des ustensiles ménagers de base à plus de 2 millions de personnes.
« Nous travaillons sans relâche pour obtenir ces articles. Je peux dire avec confiance que la réponse ne pourrait être plus rapide », a déclaré le coordonnateur humanitaire pour le Pakistan, Martin Mogwanja, qui a précisé que plus de 65.000 tentes avaient déjà été livrées pour au moins 450.000 personnes, ainsi que des bâches en plastique pour près de 60.000 personnes.
Selon l'ONU, compte tenu de la destruction des stocks et des moyens de subsistance de centaines de milliers de personnes, le risque de crise alimentaire est désormais très élevé au Pakistan. L'organisation évalue à 150,5 millions de dollars le coût de l'aide alimentaire nécessaire pour les six millions de personnes les plus durement affectées à travers le pays, et à 5,7 millions de dollars, le montant de l'aide à offrir pour assurer la survie du bétail.
Sur ce front, le Programme alimentaire mondial (PAM) et ses partenaires ont déjà livré plus de 4.350 tonnes de nourriture à au moins 370.000 personnes, notamment dans les régions éloignées de la Vallée de Swat, qui étaient coupées de l'aide avant qu'un pont aérien ne soit mis en place la semaine dernière.
La fourniture d'eau potable est la troisième urgence pour l'ONU, qui tente de limiter l'émergence et la propagation des maladies hydriques. Environ six millions de personnes sont dans le besoin et les opérations de distribution d'eau nécessitent 110,5 millions de dollars, ont indiqué les responsables onusiens lors du lancement de l'appel de fonds.
Quatrième poste de dépenses, les soins d'urgence pour couvrir potentiellement jusqu'à 14 millions de personnes. Ils nécessitent près de 56,2 millions de dollars et 14,2 millions de dollars sont aussi réclamés pour assurer la nutrition des plus vulnérables, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes ou qui allaitent.
« La réponse de la communauté internationale a été jusqu'ici encourageante, il est essentiel que cela continue », a souligné John Holmes, rappelant que jusqu'à présent, les donateurs se sont engagés pour des contributions à hauteur de 47,8 millions de dollars pour financer les urgences. Si un montant supplémentaire de 99,5 millions a également été promis, il manque toujours 300 millions de dollars pour couvrir les besoins les plus urgents.
« J'appelle les donateurs à une réponse à la hauteur de la catastrophe que le pays est en train de connaître », a demandé le coordonnateur humanitaire pour le Pakistan, Martin Mogwanja, lors d'une vidéoconférence depuis le Pakistan. "
Bonne journée =) |
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Petit oeuf stade II
Messages postés : 42 Pièces d'or : 5041 Réputation : 0 Age : 35 Localisation : Au manoir...
| Sujet: Re: Les flammes qui brulent la Russie et les eaux qui inondent le pakistan Mar 24 Aoû - 19:55 | |
| Tristes quand même comme nouvelle cet été... =( |
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